Un rêve qui se réalise!

Depuis le temps que je voulais mettre les pieds au Japon, j’y suis [enfin] allé et y ai passé 21 jours de pure folie en compagnie de mes 3 plus grandes fangirls: Mélo, Amandine et Chloé. Toute une aventure à travers une variété de temples, châteaux, sanctuaires et jardins (dont un bon nombre font partie du Patrimoine mondial de l’UNESCO), au point que cela prendra 2 articles pour tout raconter tellement il s’en est passé des choses. Le premier article va couvrir le voyage de Tokyo (l’arrivée), Hiroshima, Himeji, Nara et Kyoto, tandis que le second portera sur les Alpes Japonaises (Takayama, Kanazawa, Kamikochi, Matsumoto) jusqu’à Tokyo et ses alentours: Nikko, Kamakura, et enfin, cerise sur le gâteau: Hakone.

Je vous sens déjà perdus avec tous ces noms, alors je vous ai fait une carte avec ‘A’ (Hiroshima, tout à gauche) comme point de départ (pour simplifier):

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(Cliquez sur l’image pour aggrandir)

J’ai dit pour simplifier, parce qu’en fait on a passé la première nuit à Tokyo. C’est là que l’on a fait nos premières découvertes, telles que les innombrables distributeurs de boissons que l’on trouve tous les 5 mètres, les faux menus en plastique dans les devantures de la plupart des restaurants, ou bien les toilettes Japonaises 2.0 avec la cuvette chauffante, la musique et le petit jet d’eau nettoyant:

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C’était aussi l’occasion pour moi de me la raconter avec les 3 phrases en Japonais que je connais, pour finalement ne pas comprendre les réponses.

Pendant que l’on était à Tokyo on est allé visiter le teamLab Borderless, un musée sur des oeuvres d’art principalement basées sur des jeux de lumières projetées sur les murs, le sol ou des mirroirs, et c’était magnifique. Les animations se déplaçaient partout autour de nous sous différentes formes (par exemple, des animaux le long des murs), ou bien lentement changaient de couleurs dans des salles à mirroirs.

Mes photos sont loin de refléter la réalité vu que c’était très sombre à l’intérieur et que mon appareil est pas top, mais c’est joli quand même:

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Plus tard on a pris le Shinkansen, l’équivalent du TGV, pour se rendre à Hiroshima. On a vite remarqué que les quais n’ont pas le moindre papier par terre, pas le moindre chewing gum collé, et qu’ils ont des sièges en cuir tout beau tout propre. (D’ailleurs, les rues de manière générale sont les plus propres que j’ai jamais vu.) On en a profité pour acheter des bento avant de monter dans le train, qui sont simplement des paniers repas japonais:

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Nous sommes restés 2 jours a Hiroshima, où nous avons visité le Mémorial de la Paix avec le fameux Genbaku Dôme: le seul bâtiment qui est resté debout après l’éxplosion de la bombe, principalement dû au fait qu’il se trouvait juste en dessous de l’impact. On est ensuite allé au musée, bien glauque, qui nous a pris quelques heures à faire entièrement, et où sont éxposé toutes choses liées au bombardement telles que des témoignages (lettres, dessins) par des témoins, ou des affaires qui appartenaient à des victimes. Le plus intéressant, c’est que le musée est très centré sur l’impact sur les habitants qui éxpliquent comment ils ont vécu ce cauchemar, et c’est triste à voir. (Je n’ai pas pris de photos à l’intérieur du musée, c’était déjà bien assez long de tout visiter, et je ne me souviens plus mais il est possible que c’était interdit).

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La dernière photo représente une horloge indiquant le nombre de jours depuis le premier largage de la bombe. Soit 27101 jours à ce moment là. Pour terminer, en fin de journée on est allé au château de la ville d’Iroshima:

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La deuxième journée, on a pris un ferry pour aller sur l’île de Miyajima, où l’on y trouve des daims en liberté que l’on peut approcher et nourrir.

C’est aussi là où l’on a acheté notre premier Goshuincho, un joli petit livret dans lequel peuvent être calligraphiés les sceaux (ou tampons, goshuin en Japonais) des temples et sanctuaires visités, moyennant un petit don (souvent 300¥, parfois 500¥, l’équivalent d’environ 2.50€). Il se déplie comme un accordéon et peut contenir une vingtaine de sceaux sur une “face” (donc une quarantaine au total recto verso). Bien qu’il me semble qu’il faille normalement exercer une prière particulière, nous les avons collectés pour en faire un excellent souvenir du chemin parcouru.

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C’est à ce moment là que les filles et moi nous sommes séparés (c’était prévu!): je partais pour Kyoto, Himeji et Nara dans l’Est, elles pour Matsue et Tottori au Nord. Comme il se doit, j’ai passé au moins une nuit dans un hôtel capsule, pour expérimenter. Mais qu’est-ce donc que cela, vous entend-je demander. Et bien c’est un “hôtel” qui, au lieu de proposer des chambres classiques, propose des capsules (cabine-lit) ressemblant un peu à un sarcophage et qui sont alignées les unes à côté des autres dans un couloir. Similaire à une auberge de jeunesse, la plupart des pièces sont communes comme les douches, les toilettes, la cuisine et accès à internet.

Les avantages: c’est pas cher (j’ai payé environ 45€ la nuit, mais il y a bien moins cher) et … et c’est tout. Les inconvénients, c’est très, très petit (pas conseillé si vous êtes claustrophobe), l’espace privée est presque inexistant vu qu’un rideau fait office de porte et l’on peut donc entendre tout ce qu’il se passe à côté.

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L’origine de ce concept est venu du fait que beaucoup de Japonais rataient le dernier train après avoir passé trop de temps au travail ou dans les bars, et donc ça leur permettait d’avoir un endroit pas cher où dormir. Enfin ça, c’est le stéréotype que j’ai entendu.

J’ai repris le train le lendemain pour aller passer la journée à Himeji afin de visiter le château (magnifique!) et les jardins autours.

Au soir, encore dans le train pour retourner à Kyoto et pendre la route pour Nara. J’ai beaucoup aimé la ville de Nara, c’était très relaxant, super chill et agréable avec un parc immense, avec, là aussi, des daims et cerfs qui errent en liberté. Nara est connue en particulier pour le Todai-ji, un ensemble de temples avec le Daibutsu-den, la plus grande construction en bois au monde dans laquelle se trouve une statue de Bouddha gigantesque et diverses statues en bois.

Au soir retour à Kyoto (encore) pour retrouver les filles, je leur manquais déjà. Petite ballade dans la partie Est de Kyoto: le sanctuaire Heian Jingu, le château de Nijo, le sanctuaire Yasaka, et Kiyomizu-dera.

Les fameux toriis de Kyoto, qui sont des structures en bois en forme de portes, peintes principalement en rouge. Ce sont généralement des dons, et d’après Wiki un torii coûterait entre 1,400 et 10,400€. On en trouve partout aux quatre coins du Japon, mais il y a un quartier populaire à Kyoto (Fushimi-ku) dans lequel se trouve un sanctuaire avec des milliers de portails torii (Fushimi Inari-taisha), le long d’une montagne que l’on peut grimper sous les toriis.

On a ensuite fait une petite croisière le long d’une rivière (Hozugawa River, comme ça de tête), où on a pu apercevoir les dégâts causés par un typhon quelques années auparavant.

Jour suivant: le chemin de la philosophie qui est une belle balade le long d’un petit ruisseau, le pavillon d’argent (Ginkakuji), le temple Honen in, et le temple Nanzenji. Beaucoup de mousse (la verdure, pas la bière) ce qui donne une ambiance vraiment jolie et décontractée.

Je ne pouvais pas quitter Kyoto sans etre allé au moins une fois à une salle de bloc (escalade), alors au soir j’ai décidé d’aller faire une petite session dans l’une des salles pas très loin: Crux. C’était une petite salle, j’étais le seul caucasien, personne ne parlait anglais, et j’ai pris une pile en terme de niveau, ils étaient tous très bons (ou c’est moi qui suis nul?). Par contre, il y avait beaucoup trop de prises sur chaque mur c’était un bordel multicolor, je n’ai pas pris de photos lorsque j’étais là bas alors j’ai pris la plus relevante sur Google image pour donner une idée:

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Jour suivant (bis): le temple zen Ryoan-ji (notez les sillons dans les graviers), le pavillon d’or (Kinkakuji) dont la particularité est le reflet dans l’eau du lac, et pour finir le sanctuaire Kitano Tenman-gu et une surprise à laquelle on ne s’attendait pas: une performance de tambours dans la soirée. On se balladait lorsque l’on a vu une affiche qui indiquait que “quelque chose” (c’était écrit en Japonais) allait démarrer dans une 15aine de minutes, alors on s’est dit qu’on allait attendre pour voir. Eh bien, oh boy, on n’a pas été déçu. Une sorte de concert intégralement avec des tambours, qui faisait un petit peu tribal, rythmé et puissant.

Et j’ai gardé le meilleur (de la partie 1) pour la fin: le festival des Âges (Jidai Matsuri). C’est une parade annuelle dans laquelle des gens défilent en étant déguisés selon les différentes périodes/époques qu’a vécu la ville de Kyoto. On y est allé en avance afin d’avoir un bon spot car le défilé s’étend sur 5km et dure un bon 2h, on y a vu des samurais, des soldats, des archers, des cavaliers, des “dames de l’époque”, etc.

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Et ainsi s’achève la première partie, qui m’a déjà pris plus de temps que prévu. Comme dit au début, le prochain article portera sur les Alpes Japonaises ainsi que la région de Tokyo!

One Reply to “Japon – Partie 1”

  1. Beautiful shots Aurelien, so good to see your images of places I didn’t get to in Japan but wanted to see like Hiroshima. Also really nice to see again places I did visit, and with much better photos than I took. You’ve made me want to be on a bullet train with a Bento box heading for some beautiful garden.

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