Petit retour après 6 mois de vécu à Melbourne.

Ca risque d’être “un peu” long, vu que ça fait un moment que j’ai rien ajouté. En fait, depuis que j’ai commencé le boulot. Ca fait maintenant 3 mois que je travaille chez Context. Visiblement, le temps d’adaptation est assez fatiguant en fait. Peut-être le fait que je bouffe de l’anglais H24 joue là dessus, et puis c’est l’hiver, bref toutes les conditions réunies pour qu’une fois posé devant la cheminée on n’ait plus envie de bouger.

Sinon chez Context ça se passe très bien, je pense que je suis bien tombé: l’ambiance est bonne, et les missions me plaisent clairement. Comme dans tout job, y a des avantages et des inconvénients.

Les avantages, c’est que la plupart des missions consistent en gros à chercher des vulnérabilités dans des sites web, des applications, des réseaux, etc. et j’y ai vraiment pris goût, c’est exactement ce que je voulais faire. Certaines missions sont intéressantes et c’est l’éclate, je vois pas la journée passer. D’autres sont… différentes. Genre récemment, ça s’est passé dans un datacenter (une grande pièce avec des machines partout, du genre ça), debout toute la journée, sans internet (heureusement qu’on a des smarphones maintenant hein.), et la clim (ben oui faut les refroidir toutes ces machines qui chauffent en permanence) dans la face. Du coup, c’était un peu la fête du rhume dans mon corps, donc hop maintenant enrhubé.

L’inconvénient, c’est qu’après avoir fait mumuse à tout casser, faut écrire le rapport. Et là, c’est un peu le festival. J’ai mis 2 jours à faire mon premier rapport, car bien évidemment c’est en anglais mais surtout avec une synthaxe particulière qui est rarement utilisée dans un autre contexte. Et puis le temps de m’adapter au process de la boite et tout le tralala.

Sinon la bonne nouvelle, c’est que ma période de test est supposée se terminer en ce moment. En allant grapiller un peu d’infos à droite à gauche lors des coffee times, il semblerait que ce soit bon signe pour le Sponsorship Visa, car s’il y avait eu quelque chose à me dire ça aurait déjà été fait. Et puis, il n’y aurait pas d’interêt pour l’entreprise de m’envoyer chez les clients.

 

D’ailleurs, ce Sponsorship…

Je pensais être tranquile avec le TOEIC en poche avec mon score de beau gosse (955/990 wesh’), mais non, le TOEIC est pas vraiment reconnu ici. A la place, je vais devoir passer un autre test d’anglais (le fameux IELTS) qui m’a déjà allégé les poches de 300$. Y paraît que ce test est difficile, déjà parce qu’il contient 4 parties (ecouter/parler/lire/écrire) contrairement au TOEIC qui n’en contient que 2 (lire/écouter, les plus simples), la note est sur 9 seulement, et normalement il me faut un score de 5 minimum dans les 4 parties. J’ai pas vraiment de crainte pour la lecture et l’écoute, mais concernant l’écrit il s’agit visiblement de faire une thèse d’un sujet, où même les anglais natifs se plantent parfois (déjà qu’en Français j’étais une bille au lycée) et le parler, autant ça va de manière générale, autant je ne sais pas ce que ça donne sous la pression. Et souvent il s’agit d’un sujet plus ou moins précis afin d’évaluer le vocabulaire. Bref, le test prévu pour la fin du mois d’août, j’ai donc encore un mois pour me préparer.

Pour m’aérer l’esprit, j’ai donc décidé de partir 4 jours complets en NZ, à Christchurch plus exactement (l’île du sud, la plus belle parait-il)  durant le mois de Septembre (oui, ce sera passé, mais osef) faire un peu de snowboard avec un groupe d’amis. Ca va être teeeeeellement bien!

 

La boustifaille

Bon déjà, ils sont clairement désavantagés niveau bouffe. Chose à laquelle je ne m’attendais pas, c’est qu’il y a bien plus de 50% d’asiatiques dans Melbourne, et ça se reflète pas mal sur la variété de restaurants qu’on peut trouver. Autrement dit, y a des tas de restau asiatiques (et absolument aucun buffet japonais à volonté, c’en est presque honteux).

J’ai l’impression qu’il y a également plus de fast food ici, quand on considère les connus comme macdo, KFC, Subway ou Burger King, et que l’on ajoute les petits, Melbourne étant pas très grand ça fait vraiment pas mal de “mal-bouffe”. Il est bien sûr possible de manger un peu plus seinement, mais ça demande un peu plus d’effort, et c’est chiant. La viande en grande surface par exemple est pas la meilleure, aller au Victoria Market est bien plus intéressant. Mais flemme d’y aller tous les week ends, même si y en a pour 5min.

Les pommes dauphines, que l’on trouve dans la plupart des supermarchés ici, ils connaissent pas. Les cordons bleu: introuvables. La crème fraiche, il paraît qu’on peut, je cherche encore. Les lardons, c’est au Market, sinon y en a pas. Bon ça empêche pas de se faire des petits plaisirs:

Le fameux Parma & Chips dont je parlais dans un de mes premiers billets:

Glace + cookie:

Tartine grillée + bacon grillé + oeufs:

P’tete anecdote: l’autre fois j’étais chez un client, dans un grand openspace, et le type en face de moi ne faisait que de grignoter. Soudain, il se lève, et a fait entre 10 et 15 fois le tour de sa chaise. Pourquoi? Mystère.

 

L’Australie, c’est cher comment ?

Etant en plein hiver, j’ai orgnanisé une raclette à la maison. Pour 6, ça m’a coûté environ 80$ (55€ au doigt mouillé) pour le fromage/patates/charcuterie. La fondue, dans un restaurant cette fois, environ 40$ (et c’était du pain et du fromage, même pas de viande!).

Pour donner une idée:

Non clairement, je reste persuadé qu’éleveur de chèvre ici ça a de l’avenir.

Les clopes, c’est 25$/paquet de 21 (non non, je ne fûme toujours pas), soit environ 17€. Le cinéma, dans un grand ciné à la Gaumont, c’est 30$ (20€). 30 BALLES pour un film. Et le mardi soir, ils sont sympas, c’est moitié prix donc 15$ pour ceux qui ont du mal avec les chiffres.

Récemment il y a eu le Bastille Day. On était le 14 juillet, donc naturellement j’ai fait le rapprochement, ils appellent ça comme ça. C’est assez amusant qu’ils célèbrent ça ici. Bon ne vous attendez pas non plus à un truc de ouf avec des feux d’artifices hein, ça se résume à une “expo” qui est en fait de la vente de produits français à des prix de malades. Par exemple, la conserve de cassoulet “La Belle Chaurienne” (qui est excellent soit dit en passant) était vendue 20$ au lieu de … 5€ en France. Un croque monsieur c’était 10 balles. Presque instinctivement, je suis pas resté longtemps.

Rapidement, ça se passait à la bibliothèque de Melbourne, que j’aurais dû prendre en photo, mais j’ai pris ça qui était devant, à la place:

A côté de ça, les salaires sont plus hauts, c’est bien connu.

Bon déjà, laisse moi te vendre un peu de rêve: en France, le livret A chez la SG est à 1%, peut être même moins, ou pas beaucoup plus dans tous les cas. Bon ben ici ça tappe dans du 3% voire un petit peu plus.

Attends pars pas, j’ai pas fini!

Concernant mon poste par exemple, le salaire australien est environ 1.5x plus élevé que le même poste en France.

Ben boude pas quoi…

 

En vrac

Je sais pas où caler ça dans cet article, donc ça ira là.

Ca c’était sur la piste cyclable un peu plus loin que St Kilda (la plage):

Tous les soirs, on a gang de mouettes qui squattent la route (je n’ai encore trouvé aucune explication sur ce phénomène à ce jour):

Le mercredi soir, le Victoria Market, qui est un grand marché à la base, devient tout animé avec des animations, quelques jeux de société, des ventes de boissons et de sandwich:

Et pour finir, j’ai troué mes superbes chaussures, et la voiture de la coloc a été volée et retrouvée crashée dans un poteau à 15min d’ici. Je rappelle qu’ici c’est Bisounours Land, du coup ça a été un peu l’événement du week end.

One Reply to “6 mois plus tard…”

  1. Content de voir que tu t’éclates (c’est Australien la raclette?) ; tiens nous au courant pour ton visa, croisons les doigts ^^

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